Accompagnement stratégique et psychologique des victimes de violence conjugale et de manipulateurs pervers narcissiques, hommes ou femmes.

Trouver un sens à l’expérience traumatique

Traverser une souffrance qui n’apporte rien, une souffrance inutile, est une situation totalement insupportable !
Trouver un sens, une leçon de vie, un apprentissage positif à cette même souffrance, permet de commencer à se détacher de la douleur qui lui est liée.


C’est au cœur de l’abjection que peuvent surgir des pépites de joie et de sens.

Donner du sens à l’expérience traumatique

Toute souffrance est porteuse de sens. Il nous appartient d’en prendre conscience, de la découvrir peut-être, d’en distinguer le ou les bénéfices secondaires, immédiats ou lointains, et ainsi d’enrichir notre propre existence tout en l’apaisant.

De la quête du sens à son renoncement

Une expérience traumatique nous contraint parfois à prendre de nouveaux chemins, nous contraint à trouver en nous des forces et des ressources insoupçonnées, nous amène à faire d’autres rencontres… Chaque nouveau chemin, même pris sous la contrainte, nous amène à des découvertes et de nouveaux choix à faire.
Il arrive que des accidents de la vie, des mauvaises rencontres, nous contraignent à faire, ou nous autorise à ne plus faire, ce qui devenait douloureux pour nous. Un accident peut tomber à point pour stopper une activité, un travail dans lequel nous nous enlisions irrémédiablement. Une maladie, même grave, peut avoir comme conséquence positive de nous contraindre à une remise en question de tout un système de vie ou même à ramener à nous l’affection de l’entourage. Une souffrance peut également devenir un levier pour nous forcer à ouvrir les yeux sur ce que nous acceptons par habitude, par faiblesse personnelle et qui nous empoisonne insidieusement.

Par la douleur et la conscience de l'expérience traumatique je me transforme en un être meilleur. Geneviève Schmit

Cette notion est parfois extrêmement difficile à appréhender et encore plus à accepter, notamment lorsque l’on se trouve à vivre des drames touchant des enfants. Il n’en reste pas moins vrai que même là, même dans ces extrêmes-là, un sens à l’expérience de vie peut exister.
Nous ne le découvrons pas nécessairement, son action sera peut être différée dans le temps ou même invisible à nos yeux, mais il existe bien.

"Même si attribuer un sens aux expériences positives est couramment accepté, il est plus ardu de le faire pour les expériences traumatiques et douloureuses. Cependant, c'est dans ces difficultés que leur puissance essentielle se révèle."

Il est souvent complexe de concevoir qu’un drame personnel puisse renfermer un aspect bénéfique. Cependant, de telles expériences difficiles peuvent révéler des leçons de vie positives et mettre en lumière des capacités personnelles bénéfiques et jusqu’alors insoupçonnées. Cette perspective suggère que même dans les moments les plus sombres, il existe un potentiel de croissance et de découverte de soi.

Je me souviendrai toujours d’un article que j’ai lu il y a bien longtemps et qui racontait l’effroyable histoire d’un couple de médecins chercheurs qui n’avait eu qu’un seul et unique enfant. Ce nourrisson ne vécut que peu de temps car il était atteint d’une maladie incurable. Pour ne pas sombrer dans la folie du désespoir, les deux parents ont réorienté leurs travaux de recherche sur la maladie de leur enfant décédé. Ils ont même créé une fondation qui poursuivra, après eux, cet incroyable travail collectif. Pour ce couple, la mort de leur unique enfant est une expérience d’une insupportable douleur. Il n’empêche qu’ils ont trouvé sens à ce qui peut apparaître comme une totale injustice, en stimulant leurs intelligences et leurs cœurs pour offrir leur travail à une cause qui dépasse leurs deux seules personnes. Ils ont trouvé par là le moyen de ramener dans leur vie la joie et la raison d’être là.

La peur du changement, la crainte du risque et de l’échec peut paralyser et bloquer la prise de décisions importantes.
Il arrive pourtant que la maladie, l’épreuve de vie, vienne à point nous donner l’impulsion nécessaire pour oser franchir cette étape..

Pour en revenir à l’expérience vécue avec un ou une perverse narcissique, ce qui en résulte va dépendre de ce que nous avons « appris » de cette relation toxique.
Si nous avons compris, réellement que nous avions une part de « responsabilité » dans le « jeu » pervers qui s’est déroulé avec nous, nous pouvons alors en tirer les leçons indispensables au changement profond.

"Parce que toutes mes relations toxiques avant ne m'ont jamais amenées à moi... Il a fallu que je rencontre cette relation hors norme pour m'éveiller..."

Subir une épreuve revient à franchir le voile des apparences, à un moment où notre univers, ce qui avait un sens et semblait ordonné, se désintègre brusquement. Nous sommes alors propulsés dans une réalité où nos perceptions de nous-mêmes, des autres et du monde subissent une transformation radicale. Cela évoque le « chaos » décrit par Nietzsche, qui, en nous dépouillant de nos illusions, nous ouvre les yeux sur la face cachée de l’existence, révélant des vérités profondes même dans les instants de faiblesse et de désarroi. Ce processus peut impliquer la défaite de l’emprise d’une personne toxique ou le dévoilement de techniques de manipulation perverse, catalysant ainsi une prise de conscience et un cheminement vers la résilience.

"Extraire les enseignements et les leçons de l'expérience douloureuse pour transformer en nous ce qui a contribué à leur survenue."

Dans le tumulte de la souffrance, quel sens donner à ce déchirement intérieur, nourri par d’innombrables humiliations, des blessures affectives profondes, et des tempêtes orchestrées par des manipulateurs pour vous effacer de votre propre existence ? Comment interpréter ces tensions persistantes qui vous rongent et vous consument lentement, ces regrets, cette amertume, cette tristesse qui vous accablent ? Que faire face à ces malaises incessants, voire à la maladie s’insinuant dans un territoire déjà ravagé ?

Donner du sens à l’expérience traumatique - Geneviève SCHMIT

Certaines victimes, sous l’emprise de manipulateurs pervers narcissiques, peuvent tenter de submerger cette douleur et cette honte insoutenables dans l’alcool, la drogue, ou les médicaments. Mais cela reste vain. La souffrance ressurgit, plus oppressante, aggravée par un sentiment d’échec personnel, renforçant l’image dévalorisée que le manipulateur cherche à vous imposer.

Mais cela reste vain. La souffrance ressurgit, plus oppressante, aggravée par un sentiment d’échec personnel, renforçant l’image dévalorisée que le manipulateur cherche à vous imposer. Vous devenez alors « victime », identité imposée et acceptée, dans un cycle de manipulation affective et de dépendance émotionnelle, où s’entremêlent culpabilité, harcèlement moral et défaite de l’emprise. La libération de cette emprise demande une reconnaissance et un affrontement de ces réalités, un parcours vers la résilience, guidé souvent par l’accompagnement d’un psychiatre ou d’un psychanalyste

Le véritable sens peut se situer au-delà de nos perceptions.

Le véritable sens de nos expériences peut souvent se situer au-delà de nos perceptions immédiates, notamment lorsqu’on est sous l’emprise d’une relation toxique ou manipulatrice.

Il est essentiel de comprendre que donner un sens à sa souffrance ne signifie pas forcément en découvrir le véritable sens. Parfois, ce sens est plus profond, caché derrière les voiles de la manipulation et de la perversion narcissique.

Refuser d’attribuer un sens à la souffrance vécue entraîne une « crispation » de l’être tout entier. Cette attitude, souvent exacerbée par la culpabilisation induite par le bourreau, accroît la douleur et contribue à une déstructuration profonde, sapant le désir même de vivre.

Si seulement il était possible de discerner dans l’épreuve un seul atome d’utilité, elle deviendrait déjà un peu plus supportable. Pour échapper à l’emprise d’une femme manipulatrice, d’un parent toxique, ou de tout manipulateur narcissique, il est crucial de reconnaître et de défaire cette emprise pathologique.

Pour sortir de ce trou noir du non-sens, qui maintient dans la désespérance, l’acceptation de ce qui est permet de s’ouvrir à d’autres perspectives, au-delà de celles imposées par le manipulateur. Comme l’a dit Nietzsche : « Celui qui a un pourquoi qui lui tient lieu de but, de finalité, peut vivre avec n’importe quel comment. »

Sachant cela, il devient possible de prendre sa destinée en main. Au lieu de se demander pourquoi vivre cette relation toxique, la question devient : « Quel sens vais-je maintenant donner à mon existence grâce à cette expérience ? »

En fin de compte, en renonçant à chercher coûte que coûte un sens à l’expérience traumatique, on peut choisir de donner un sens à sa vie. On devient alors pleinement acteur de sa propre histoire, libre de lui donner le sens qui est juste pour soi, satisfaisant ainsi son inquiétude existentielle.

Renoncer à découvrir le sens et savoir qu'il est.

Donner du sens à l’expérience traumatique - De la quête du sens à son renoncement - Geneviève SCHMIT

Le sens de la souffrance est intimement lié à l’expérience individuelle de chacun. C’est à la personne qui souffre de trouver un sens à sa vie, même face à des épreuves ardues. Cette perspective se manifeste parfois de manière surprenante, comme chez certains malades qui perçoivent leur maladie comme une bénédiction, un catalyseur de prise de conscience et de transformation personnelle. De même, la rencontre avec une personne toxique, un manipulateur expert en séduction et en chantage affectif, peut s’avérer être un tournant décisif.

La souffrance peut sembler inévitable, en particulier lorsqu’on se trouve manipulé, sous l’emprise d’un autre, ou lorsqu’on est victime de mécanismes pervers. Dans ces moments, comme le disait Rilke, « Que de souffrances à assumer ! » Il s’agit alors de saisir cette ultime liberté : supporter l’épreuve avec courage.

Il est essentiel de reconnaître que nous seuls pouvons transformer notre tragédie personnelle en victoire. Cela nécessite de mobiliser notre potentiel le plus élevé, un courage immense, celui de souffrir et de continuer à vivre. Dans ce processus, il est crucial de démasquer le bourreau, de se libérer de son emprise et de reconnaître les tactiques de manipulation mentale. Se libérer d’une relation toxique, c’est aussi échapper à l’emprise de la colère et au piège du chantage affectif, pour finalement se réapproprier son histoire et se reconstruire.

C'est à travers la douleur et la prise de conscience de l'expérience traumatique que je m'éveille à devenir un être meilleur.

Le manipulateur pervers narcissique - Comment s'en libérer - SCHMIT

Inspiré du livre de Geneviève Schmit
Le manipulateur pervers narcissique – Comment s’en libérer –
Victimes, prenez le pouvoir sur votre vie !  
Editions Grancher

Geneviève Schmit - Coaching thérapeutique pour les victimes de manipulateurs pervers narcissiques ©Geneviève Schmit, experte dans l’aide aux victimes de manipulateurs pervers narcissiques.

octobre 2015

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18 Commentaires

  1. j’ai lu vos articles car moi c’est ma mère et je ne sais plus alors je prends soin de moi désormais.

  2. J’ai vécu une relation de 30 ans, dont 24 ans de vie commune et 3 enfants, avec un homme qui m’a détruite.
    Je ne connaissais pas alors cette notion de « pervers narcissique« , sinon je n’aurais pas passer autant d’années à tenter de le « sauver« .
    Je ne sais à quoi est dû le sursaut salvateur qui m’a permis de prendre la décision de partir, mais c’est fait et le divorce bien entendu se prolonge, et je comprends maintenant pourquoi !!
    En pleine reconstruction (ou plutôt tentative de reconstruction) je rencontre un homme charmant, ancien psychothérapeute (selon ses dires), qui propose de m’accompagner dans mon travail personnel.
    D’entrée de jeu il habite chez moi, étant lui même en post rupture et en quelque sorte sans domicile.
    Il m’apporte beaucoup de clefs, m’entoure d’attentions etc….et je m’aperçois au bout de 7 mois et grâce à une de ses ex qu’il s’agit à nouveau d’un pervers narcissique.
    Je viens de le mettre à la porte, non sans souffrances à cause de cette addiction dont vous parlez et qui vient de disparaître comme par enchantement !
    Maintenant je sais que je dois trouver pourquoi j’aime ce type de personnage (en fait le 4ème, les 2 autres relations ayant été éphémères mais identiques, et j’y ajoute ma mère, parfaite manipulatrice).
    Non seulement trouver, mais aussi assainir car j’ai très peur soit de tomber encore dans une relation similaire, soit de pourrir toutes mes rencontres dans la peur de reproduire encore et toujours mes relations précédentes.
    Alors je ne connais pas le sens de la relation avec mon futur-ex-mari, mais je connais celui de celle que je viens de rompre : me faire prendre conscience de mes propres manques et mécanismes qui me font tomber mains et cœur ouverts dans le piège des PN afin de les désamorcer et espérer vivre un jour une relation normale.
    Merci Geneviève pour vos articles qui me permette de confirmer que je ne suis pas folle, un peu trop compliante peut-être, mais pas folle !!

    • Bonjour Nicole,

      Pour commencer, un psy ne peut travailler avec vous et en même temps avoir une relation personnelle ! ….

      Maintenant, vous devez effectivement non seulement comprendre pourquoi vous agissez comme çà, ce à quoi, dans les grandes lignes je peux répondre: manque de confiance et d’estime de soi, mais vous devez surtout combler cette faille !
      Avez vous remarqué que vous rechercher des « sauveurs » à sauver vous même ensuite ?

      Bon courage! Geneviève Schmit

      Soutien Psy en Ligne

  3. Comment survivre à un fou tel qu’un PN ?
    Dans mon cas, seulement deux ans de vie avec lui et j’ai l’impression que ma vie a été bouffée, anesthésiée, volée….
    Il a pris mon essence, ma créativité et se sert de ma réussite pour vivre à mes dépends, encore, un an après que j’ai dit stop et que je sois partie.
    Il m’a fallu beaucoup de force, il m’a fallu aller puiser dans le fond pour pouvoir m’en détacher, mais ce fut tellement difficile !
    Maintenant, il est toujours là, dans l’ombre et je sais qu’il n’a pas lâché sa proie.
    Même s’il a déjà refait sa vie (seulement quelques jours après mon départ).
    Le pire, c’est que sa nouvelle compagne est …. psychologue. Alors là !….
    Je suis suivie depuis peu par un professionnel compétent.
    J’ai sûrement trop attendu. Mais oui, la clef, c’est le lâcher prise.
    Comme c’est difficile !
    Bravo à vous chère Geneviève de cette description parfaite et terrifiante de ces PN, individus terriblement dangereux.
    Je me souhaite d’enfin trouver la paix et rejoins les propos de Thiphanie lorsqu’elle écrit qu’ils nous aident à aller à la rencontre de nous même.

    • C’est parfois en allant jusqu’au bout de ses propres limites qu’on déclenche l’expression de tout son potentiel, que l’on découvre ses plus grandes forces, encore inexplorées.
      Bravo ! Vous avez puisé dans vos ressources, vous avez déclenché l’expression de votre potentiel !
      Imaginez maintenant, avec le travail d’accompagnement psychologique, pour peu qu’il aille dans ce sens, tout ce que vous allez pouvoir vivre !
      Bonne route !
      Geneviève Schmit

  4. Voilà un très bon article a toute chose malheur est bon comme on dit, tout a fait tirer du positif de ce négatif…et comprendre sa part de responsabilité…
    Oui ils nous ont fait mal mais on leur a permis de le faire, on a même parfois rejete les mains tendues qui voulait nous sortir de la..
    Geneviève Schmit c’est exactement cela.
    Merci d avoir mis un de mes commentaires dans votre article…
    Et c’est exact sans cette relation hors norme…je ne serais jamais arrivé à moi…
    Je dirais presque que si tu ne comprends pas après pn que tu existes c’est que tu n’as pas assez souffert…
    C’est en voulant prendre mon moi qu’il me l’a rendu..
    Seul pn peut t’amener a ce résultat puisque notre souffrance de départ est la même…
    Et pourtant avant pn mon conjoint me battais etait mytho toxico violent jusqu’à me donner des coups de pied dans ma clavicule cassée et soigner il me balancait le fer à repasser mais après l’avoir quitté je savais tjrs pas que j’existais…
    Et pn est arrivé comme un ange mais la sans un coup tjrs calme, j ai compris ma douleur il m’ a tordu le cerveau chantage punition privation ruine j’ai eu envie de mourir, seule au bout du monde enfermée chez moi..
    Bref il m’a amené au summum de la souffrance et la j’ai compris que j’avais un moi que j’ignorais…
    Pn m’a donné ma leçon de vie…
    Et je vais vivre chaque instant avec la plus belle compagnie moi et ceux qui m’aime vraiment pour moi..
    Et dire enfin Non je veux pas oui je veux…
    Etre libre d être moi…

  5. merci Geneviève Schmit une fois de plus pour ce chouette article
    toute cette réflexion me rappelle un superbe documentaire que Mireille Darc avait fait sur le pardon.
    Les personnes qui ont pardonnés sont celles qui ont compris le sens de leur épreuve et l’ont accepté et sublimée

  6. Merci pour vos articles. Lentement, mais sûrement j’arrive á transformer le drame que j’ai vécue avec un pn, en victoire. A

  7. Très bon article, sur un sujet très très vaste.
    Un certain nombre d’éléments de réponse sont donnés ici, donnant quelques pistes pour essayer d’avancer un fois le « mal » passé.
    Le mot « lâcher prise » a été utilisé et c’est une des notions les plus fondamentales dans le fonctionnement de notre esprit.
    C’est une notion assez compliquée d’approche dans un premier temps mais qui, si elle est comprise et appliquée, est d’une extrême puissance libératoire pour nous.
    Merci pour cette article Geneviève.

    • Merci pour ton partage David,

      Crois-tu vraiment que ce travail sur le sens de l’expérience vécue et sur le lâcher prise ne peuvent débuter qu’après le mal ?
      Mon expérience personnelle, et de nombreuses partagées par des patients me prouvent que tout cela peut débuter dès la prise de conscience de cette réalité et qu’elle même déjà va intensifier le potentiel à se libérer de « l’agent toxique« …
      Inutile donc d’attendre que le mal s’épuise pour trouver y un sens et une source de vie.

      Amitié, Geneviève

      • A lire ton article, il me semble que tu parles de tirer un enseignement d’une souffrance d’un traumatisme vécu, ça m’a donné l’impression que tu parlais plutôt sur le « après ». J’ai peut-être mal interprété.
        Mon avis sur la question c’est qu’à tout moment on peut prendre conscience de ce qu’on vit et qui ne nous convient pas et dans l’instant suivant, il est tout à fait possible de prendre la décision de commencer à traiter le problème quel que soit le chemin qu’on prend pour commencer à traiter.

    • dure notion en effet surtout quand on nous bassine le  » tu DOIS lâcher prise »….. le devoir est tout sauf du lâcher prise…

      • oui, la notion même d’obligation, donc de contrainte, de tension, est en opposition de celle de lâcher prise.
        Maintenant le « devoir », peut amener à la réflexion qui mène au lâcher prise …
        Affectueusement, Geneviève Schmit

      • Il faudrait plutôt le prendre dans le sens « tu devrais essayer d’arriver à » ou « d’envisager à ».
        Nous prenons tous des raccourcis pour nous exprimer. Prendre chaque expression à la lettre amène très clairement à se prendre la tête rien que sur l’expression.

        • Tu as tout à fait raison David.
          Prendre les choses à la lettre c’est peut être aussi une manière de refuser le message ….
          Notre esprit est très fort pour bloquer les freins lorsqu’il n’est pas prêt!
          Amitiés, Geneviève

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